Difference between revisions of "MOOC:Activité 41"

From Livre IPv6

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__NOTOC__
 
  
= Déployer IPv6 maintenant =
 
 
* Les motivations de la transition: Pourquoi intégrer IPv6 ?
 
** Expliquer la dérive de l’Internet IPv4
 
*** Rappel de la problématique du NAT
 
*** IPv4 est en bout de course
 
*** Où va l'Internet  ?
 
** IPv6 comme une solution pour revenir à une archi de bout en bout
 
* Scénarios de déploiement
 
** Plan initial
 
** Intégration vs. transition
 
** Cas de transition / coexistence
 
** Exposé des solutions génériques pour chaque cas
 
** Recommandation pour le déploiement
 
 
== Objectifs pédagogiques ==
 
Cette activité porte plus sur la connaissance que sur la compréhension. Les activités suivantes dans cette séquence s'attacheront à la compréhension des mécanismes de transition.
 
 
Niveau 1:
 
* Connaitre les limites d'IPv4 et les motivations à l'intégration d'IPv6
 
* Rappeler l'état des protocoles IP de l'Internet
 
* Lister les différentes formes d'interopabilité entre IPv4 et IPv6
 
 
Niveau 2:
 
* Comprendre la problématique de l'interopérabilité d'IPv6 avec IPv4
 
 
== Vidéo ==
 
 
* [http://rainet.telecom-lille.fr/telechargement/morelle/A41_IPv6.mp4 Maquette]
 
 
== [[MOOC:Compagnon_Act41|Texte de référence]]==
 
Chapitre associé à la vidéo
 
 
== [[MOOC:Quizz_Act41|Quizz]] ==
 
 
== Exercices ==
 
 
 
{{Question|L'espace d'adressage IPv4 est épuisé. A l'instant où vous lisez ce passage, quel est l'état réel d'IPv4 ? Pour répondre à cette question, il y a plusieurs sites web qui suivent l'évolution de l'adressage d'IPv4. Consulter ces sites pour déterminer les dates de fin d'attribution des adresses IPv4 au niveau des registres Internet régionaux (RIR).
 
<response>
 
* Le site [http://inetcore.com/project/ipv4ec/index_fr.html inetcore.com] propose un « Indicateur d’épuisement d’IPv4 ». Au niveau de l’IANA, il apparaît qu’il n’y a plus de blocs d’adresses disponibles pour les RIRs, ce qui est confirmé dans un article du [https://www.nro.net/news/ipv4-free-pool-depleted NRO] (Number Resource Organization, qui regroupe les RIRs). Le 3 février 2011, les derniers blocs d’adresses IPv4 ont été alloués par l’IANA aux RIRs.
 
* Le 24 septembre 2015, l’ARIN, le registre Internet pour l’Amérique du Nord, a distribué son dernier bloc d’adresses IPv4 en /24. Sur son [https://www.arin.net/resources/request/ipv4_countdown.html site], l’ARIN annonce qu’il n’allouera plus que des « petits blocs » d’adresses IPv4, et uniquement pour faciliter la transition vers IPv6. Les autres demandes sont placées sur une liste d’attente.
 
*Pour l’Europe, [https://www.ripe.net/publications/ipv6-info-centre/about-ipv6/ipv4-exhaustion/reaching-the-last-8 RIPE-NCC] a annoncé, le 14 septembre 2012, qu’il alloue les adresses IPv4 dans son dernier bloc 185.0.0.0/8 et n’attribue aux LIRs que des blocs  de 1024 adresses (c’est à dire en /22), même si l’allocation d’un bloc plus large est justifié.
 
* Il en est de même pour la zone Asie-Pacifique, où l’[https://www.apnic.net/publications/news/2011/final-8 APNIC] a annoncé l’épuisement  le 15 avril 2011, et l’allocation de plages d’adresses IPv4 de taille maximale 1024 dans son dernier bloc /8.
 
* Pour l’Afrique, la date d’épuisement des adresses iPv4 est estimée par l’AfriNIC au début de l’année 2019.
 
* Tous les registres régionaux recommandent le déploiement d’IPv6 : « Adoption of IPv6 is now vital for all Internet stakeholders » (NRO).
 
 
</response>
 
}}
 
 
 
{{Question|La croissance de l'Internet depuis les années 2000 s'effectue en s'appuyant quasi-exclusivement sur le plan d'adressage IPv4. Quelles sont les conséquences néfastes de la poursuite de cette forme de croissance ?
 
<response>
 
* le recours à un adressage privé pour les FAI entraîne le deploiement de super NAT  en plus des NAT déjà utilisé par les clients des FAI.  Ces NAT connus sous le terme de CGN (''Carrier Grade NAT'') ou NAT444 ont un coût non négligeable pour ces derniers. 
 
* le besoin de connecter de nouveaux sites amène au partitionnement des blocs d’adresses existants avec une augmentation du nombre de routes dans la table de routage des routeurs.
 
* les clients de l’Internet, censés avoir des adresses publiques ont maintenant des adresses privées devant (coté ADSL)  le NAT (NAT44) qui est lui même potentiellement derrière un NAT444. On est loin du principe de bout en bout tel que celui qui a permis le développement des applications réseaux et de l’internet.  Avec le NAT, le développement des applications s’est complexifiée necessitant par exemple le deploiement de serveurs STUN/ICE pour que ces applications découvrent leur adresse IP au niveau du NAT. Il est de plus en plus compliqué pour les utilisateurs d’héberger des services et du contenu chez eux. Avec le NAT444, les utilisateurs ne peuvent qu'occuper un rôle de client dans le modèle d'intéraction des applications.
 
</response>
 
}}
 
 
{{Question|A l'heure où se déroule ce MOOC, où en est-on du déploiement d'IPv6 au niveau mondial ?  Comment peut-on modéliser (mathématiquement) l'évolution de ce déploiement ? Quels sont les pays dans lesquels IPv6 est le plus utilisé ? Comment se situe la France dans ce déploiement ?
 
<response>
 
* l'[http://www.internetsociety.org/deploy360/fr/statistiques-ipv6/ ISOC] (Internet Society) propose un ensemble de liens vers des sites fournissant des statistiques sur l'adoption d'IPv6.
 
* [https://www.google.fr/ipv6/statistics.html Google] mesure en permanence le taux de disponibilité de connexions IPv6 chez ses clients. Au niveau mondial, ce taux est d'environ 8 % début novembre 2015. Cette valeur peut sembler faible, alors que les messages des RIRs semblent alarmistes face à la pénurie d'adresses IPv4, mais il faut noter que ce taux était de 4 % en novembre 2014, et 2 % en novembre 2013. Ce développement semble donc exponentiel, ce qui est confirmé par l'allure de la courbe proposée par Google. Si l'évolution se poursuit ce modèle, nous devrions donc avoir un taux d'environ 16 % en novembre 2016.
 
* Les statistiques proposées par Google convergent vers celles proposées par [http://6lab.cisco.com/stats/ Cisco] et [https://www.akamai.com/us/en/solutions/intelligent-platform/visualizing-akamai/ipv6-traffic-volume.jsp Akamai] et permettent d'établir un classement des pays le plus avancés dans le déploiement d'IPv6 :
 
**1. Belgique : 40 %
 
**2. Suisse : 25 %
 
**3. USA : 21 %
 
**4. Allemagne et Portugal : 19 %
 
*La France se situe aux environs du vingtième rang mondial, avec un taux de l'ordre de 5 %. Nous espérons donc que ce MOOC permettra de développer IPv6, pour rejoindre, pourquoi pas, nos voisins belges et suisses. Nous reprenons ici la recommandation de RIPE-NCC : "now is the time to make the switch to IPv6".
 
 
</response>
 
}}
 

Latest revision as of 06:12, 19 June 2021

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