Difference between revisions of "MOOC:Quizz Act22"
From Livre IPv6
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Il peut y avoir 1, 2, 3 ou 4 bonnes réponses, si une seule mauvaise est cochée, elle annule la (ou les) bonne(s) réponse(s) | Il peut y avoir 1, 2, 3 ou 4 bonnes réponses, si une seule mauvaise est cochée, elle annule la (ou les) bonne(s) réponse(s) | ||
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<quiz display=simple> | <quiz display=simple> | ||
− | { | + | {Quel impact a le temps de calcul du CRC au niveau 2 ? |
− | |type=" | + | |type="[]"} |
− | - | + | - énorme, cela augmente la latence de la transmission |
− | + | + | + Aucun c'est le coupleur qui le fait à la volée |
− | - | + | - Aucune importance, les routeurs corrigent les CRC à la volée |
− | - | + | - Ce calcul est optionnel, et n'est que rarement employé de nos jours |
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− | + | {Est ce que le CRC de niveau 2 est l'arme absolue pour la détection des erreurs ? | |
+ | |type="[]"} | ||
+ | - Oui, sinon inutile de l'inclure à tous les niveaux | ||
+ | + Non, il est nécessaire de contrôler l'intégrité au niveau supérieur | ||
+ | - peu importe, l'application corrige | ||
+ | - IPv6 intègre la correction d'erreur | ||
− | + | {La taille de la MTU de niveau 2 ? | |
+ | |type="[]"} | ||
+ | + d'au moins 1280 octets est fortement conseillée | ||
+ | - peu importe la taille maximum, la fragmentation est intégrée d'emblée | ||
+ | - est désormais adaptative dans les systèmes ayant le label IPv6 Ready | ||
+ | - doit être absolument identique sur tout le parcours des paquets | ||
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− | { | + | {Le temps de calcul du CRC de niveau 2 et supérieur impacte il le délai des échanges ? |
− | |type=" | + | |type="[]"} |
− | - | + | - Oui, d'autant plus que ce calcul est fait à différents niveaux |
− | + | + | - Oui, car ce calcul est réalisé dans les couches intermédiaires |
− | - | + | + Non car de nombreux coupleurs décharge les couches de protocoles de ce calcul |
− | + | - ce calcul étant optionnel, aucun impact notoire n'est constaté | |
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− | { | + | |
+ | {Au niveau 4, les couches transport UDP et TCP ... | ||
|type="[]"} | |type="[]"} | ||
− | + | + intègrent l'entête IPv6 dans le calcul d'intégrité du CRC | |
− | - | + | - combinent n° de port, numéro de séquence et accusé de réception |
− | + | - s'adaptent dynamiquement aux besoins applicatifs | |
− | + | - sont prises en compte par les routeurs de transit | |
</quiz> | </quiz> | ||
− | == | + | === Explications : === |
+ | *1 Le calcul du CRC est réalisé au niveau 2 par un circuit ASIC du coupleur, ce traitement se fait à la volée, et aucun ralentissement n'est notoire. De plus de nombreux coupleurs récents proposent de décharger les couches de niveau 3 et 4. Ce qui permet d'accélérer ces calculs et donc d'optimiser la consommation CPU des systèmes d'exploitation. | ||
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+ | *2 Le calcul de CRC au niveau 2 permet d'écarter des trames qui auraient subies des perturbations pendant le trajet sur les supports physiques, mais ceci n'est pas suffisant, car on peut aisément imaginer que si un ou plusieurs paquets ont été perdus au cours du trajet, seules les couches supérieures seront à même de réaliser les traitements nécessaires à la détection des paquets non acheminés. Si le calcul de CRC n'est pas présent au niveau 3, il est nécessaire au niveau 4, on considère que la couche application récupère un flux fiable au delà du niveau transport. | ||
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+ | *3 Une taille de MTU de 1280 est fortement conseillée, car le mécanisme de fragmentation n'est pas déclenché systématiquement. La taille de MTU peut être différente sur chaque liaison intermédiaire.Aucun label IPv6 ready n'a été mis en place pour l'instant. | ||
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+ | *4 Le calcul du CRC est réalisé au niveau 2 par un circuit ASIC du coupleur, ce traitement se fait à la volée, et aucun ralentissement n'est notoire. De plus de nombreux coupleurs récents proposent de décharger les couches de niveau 3 et 4. Ce qui permet d'accélérer ces calculs et donc d'optimiser la consommation CPU des systèmes d'exploitation. | ||
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+ | *5 Les couches de tranport intègrent l'en-tête IPv6 dans le calcul du CRC de niveau 4. Ceci assurent une indépendance des applications et simplifient le traitement des routeurs sur le trajet emprunté dans le réseau. |
Latest revision as of 08:03, 14 April 2016
Il peut y avoir 1, 2, 3 ou 4 bonnes réponses, si une seule mauvaise est cochée, elle annule la (ou les) bonne(s) réponse(s)
Explications :
- 1 Le calcul du CRC est réalisé au niveau 2 par un circuit ASIC du coupleur, ce traitement se fait à la volée, et aucun ralentissement n'est notoire. De plus de nombreux coupleurs récents proposent de décharger les couches de niveau 3 et 4. Ce qui permet d'accélérer ces calculs et donc d'optimiser la consommation CPU des systèmes d'exploitation.
- 2 Le calcul de CRC au niveau 2 permet d'écarter des trames qui auraient subies des perturbations pendant le trajet sur les supports physiques, mais ceci n'est pas suffisant, car on peut aisément imaginer que si un ou plusieurs paquets ont été perdus au cours du trajet, seules les couches supérieures seront à même de réaliser les traitements nécessaires à la détection des paquets non acheminés. Si le calcul de CRC n'est pas présent au niveau 3, il est nécessaire au niveau 4, on considère que la couche application récupère un flux fiable au delà du niveau transport.
- 3 Une taille de MTU de 1280 est fortement conseillée, car le mécanisme de fragmentation n'est pas déclenché systématiquement. La taille de MTU peut être différente sur chaque liaison intermédiaire.Aucun label IPv6 ready n'a été mis en place pour l'instant.
- 4 Le calcul du CRC est réalisé au niveau 2 par un circuit ASIC du coupleur, ce traitement se fait à la volée, et aucun ralentissement n'est notoire. De plus de nombreux coupleurs récents proposent de décharger les couches de niveau 3 et 4. Ce qui permet d'accélérer ces calculs et donc d'optimiser la consommation CPU des systèmes d'exploitation.
- 5 Les couches de tranport intègrent l'en-tête IPv6 dans le calcul du CRC de niveau 4. Ceci assurent une indépendance des applications et simplifient le traitement des routeurs sur le trajet emprunté dans le réseau.