Difference between revisions of "MOOC:Quizz Act43"
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+ | {Quelle valeur le champ <tt>Protocol</tt> de l'en-tête d'un datagramme IPv4 encapsulant un datagramme IPv6 contient-il ? (en décimal) | ||
+ | |type="()"} | ||
+ | + 41 | ||
+ | - 44 | ||
+ | - 46 | ||
+ | - cette valeur dépend du type de tunnel. | ||
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+ | {Que vaut la MTU sur un tunnel 6in4, traversant un réseau IPv4 de MTU 1500 octets ? | ||
+ | |type="()"} | ||
+ | - 1500 | ||
+ | + 1480 | ||
+ | - 1460 | ||
+ | - 1440 | ||
+ | |||
+ | {Quel est le préfixe IPv6 réservé pour la création des tunnels automatiques 6to4 ? | ||
+ | |type="()"} | ||
+ | - 2001::/16 | ||
+ | + 2002::/16 | ||
+ | - 2002::/32 | ||
+ | - 2003::/32 | ||
+ | |||
+ | {Le déploiement de 6rd utilise : | ||
+ | |type="()"} | ||
+ | + le préfixe IPv6 de l’opérateur. | ||
+ | - un préfixe réservé pour la technique 6rd. | ||
+ | - le préfixe de 6to4. | ||
+ | - aucun préfixe en particulier. | ||
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+ | {L'équipement 6rd CE est concrètement : | ||
+ | |type="()"} | ||
+ | - un routeur dans le réseau domestique. | ||
+ | + la box (routeur de bordure du réseau domestique). | ||
+ | - le routeur de bordure de l'opérateur. | ||
+ | - un concentrateur de ligne ADSL (connu sous le terme de DSLAM). | ||
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+ | == Explications : == | ||
+ | # C'est la valeur spécifiée par le RFC 4213. | ||
+ | # L'en-tête d'un datagramme IPv4 étant de 20 octets, la MTU d'un tunnel 6in4 sur un lien de MTU 1500 octets passe donc à 1480 octets. | ||
+ | # C'est le préfixe spécifié par le RFC 3056 pour le tunnels automatiques et réservé dans le registre de [http://www.iana.org/assignments/ipv6-unicast-address-assignments/ipv6-unicast-address-assignments.xhtml l'IANA]. Le RFC 7526 de Mai 2015 rend obsolète 6to4 comme technique pour se connecter à l'Internet v6. | ||
+ | # Contrairement aux tunnels 6to4, la technique 6rd ne spécifie pas de préfixe prédéfini, mais utilise le préfixe de l'opérateur. | ||
+ | # L'équipement 6rd CE (''Customer Edge'') est le point d'accès au tunnel, pour le réseau IPv6 à connecter. Le routeur de bordure de l'opérateur (l'autre extrémité du tunnel) est appelé 6rd BR (''Border Relay''). | ||
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+ | {La création d’un tunnel automatique 6rd permet de : | ||
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+ | - connecter directement un réseau IPv6 à l’Internet v6. | ||
+ | + connecter un réseau IPv6 via un relais à l'Internet v6. | ||
+ | - connecter un réseau IPv6 à un réseau IPv4. | ||
+ | - connecter 2 réseaux IPv6 de l'Internet v6. | ||
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+ | {Quels sont les avantages de 6rd par rapport aux tunnels automatiques 6to4 (plusieurs réponses sont possibles) ? | ||
+ | |type="[]"} | ||
+ | + Les tunnels sont plus courts et les délais de transfert des paquets sont plus faibles. | ||
+ | - Il n’y a plus besoin de nœud en double pile. | ||
+ | + Pour le transfert des données, la voie de retour est symétrique à celle de l’aller. | ||
+ | - Il n’y a plus de problème de MTU causé par l’encapsulation dans un paquet IPv4. | ||
+ | + Le relais avec l'Internet v6 est connu. | ||
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+ | == Explications : == | ||
+ | # La technique 6rd permet de relier deux ilots IPv6 via un réseau IPv4, par création d'un tunnel automatique. Mais elle ne permet pas de connecter directement un ilot IPv6 à l'Internet v6, car elle n'utilise pas le plan d'adressage global d'IPv6. Il faut pour cela utiliser un relais. | ||
+ | # A la différence de 6to4, la technique 6rd utilise le préfixe propre de l'opérateur. De ce fait, celui-ci doit installer ses propres relais vers l'Internet v6, ce qui lui permet de contrôler les tunnels, et de pallier aux défauts de 6to4. Néanmoins, il est nécessaire d'installer des noeuds en double pile pour mettre en place les tunnels, et les problèmes de MTU subsistent. | ||
== Niveau 3 : Analyser / Résoudre == | == Niveau 3 : Analyser / Résoudre == | ||
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+ | {Un routeur 6to4 possède l’adresse IPv4 <tt>192.0.2.100</tt>. Quel préfixe IPv6 définit-il ? (en notation abrégée) | ||
+ | |type="{}"} | ||
+ | { 2002:c000:264::/48 _18 } | ||
+ | |||
+ | {Compléter la phrase suivante : | ||
+ | |type="{}"} | ||
+ | Un opérateur dispose du préfixe <tt>2001:d0d0::/32</tt> pour son domaine 6rd. Toutes les adresses de ses 6rd CE peuvent être agrégées sur le préfixe IPv4 <tt>10.0.0.0/12</tt>. Il lui reste donc { 12 _2 } bits au titre du SID (''Subnet Identifier'') pour chacun des CE. | ||
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+ | == Explications : == | ||
+ | # Le RFC 3056 définit, pour un site connecté à un tunnel 6to4, un préfixe IPv6 sur 48 bits, obtenu en agrégeant le préfixe 2002::/16 et l'adresse IPv4 du routeur en bordure. Dans cet exemple, l'adresse IPv4 du routeur de bordure s'écrit c0.00.02.64 en notation hexadécimale pointée, ce qui définit le préfixe IPv6 2002:c000:264::/48. | ||
+ | # Le préfixe IPv6 spécifié par le RFC 5969 est obtenu en agrégeant le préfixe IPv6 de l'opérateur (32 bits) et la partie significative des adresses IPv4 des 6rd CE (20 bits). Dans le site, il y a les 12 premiers bits qui ne changent pas. Il y a donc que 20 bits qui vont servir que l'on qualifie de significatifs. Ces 12 premiers bits n'ont pas besoin d'etre repris dans les adresses IPv6. A partir de là, le préfixe IPv6 se définit sur une longueur de 52 bits (32+20), et il reste donc 12 bits (=64-52) au titre du SID pour les CE. |
Latest revision as of 13:46, 5 May 2017
MOOC>Contenu>Séquence 4>Activité 43
Contents
Quizz d'auto-évalution de l'activité 43
Niveau 1 : Reconnaitre / Identifier
(Entre 5 et 3 questions)
Explications :
- C'est la valeur spécifiée par le RFC 4213.
- L'en-tête d'un datagramme IPv4 étant de 20 octets, la MTU d'un tunnel 6in4 sur un lien de MTU 1500 octets passe donc à 1480 octets.
- C'est le préfixe spécifié par le RFC 3056 pour le tunnels automatiques et réservé dans le registre de l'IANA. Le RFC 7526 de Mai 2015 rend obsolète 6to4 comme technique pour se connecter à l'Internet v6.
- Contrairement aux tunnels 6to4, la technique 6rd ne spécifie pas de préfixe prédéfini, mais utilise le préfixe de l'opérateur.
- L'équipement 6rd CE (Customer Edge) est le point d'accès au tunnel, pour le réseau IPv6 à connecter. Le routeur de bordure de l'opérateur (l'autre extrémité du tunnel) est appelé 6rd BR (Border Relay).
Niveau 2 : Comprendre / Appliquer
(3 ou 2 questions)
Explications :
- La technique 6rd permet de relier deux ilots IPv6 via un réseau IPv4, par création d'un tunnel automatique. Mais elle ne permet pas de connecter directement un ilot IPv6 à l'Internet v6, car elle n'utilise pas le plan d'adressage global d'IPv6. Il faut pour cela utiliser un relais.
- A la différence de 6to4, la technique 6rd utilise le préfixe propre de l'opérateur. De ce fait, celui-ci doit installer ses propres relais vers l'Internet v6, ce qui lui permet de contrôler les tunnels, et de pallier aux défauts de 6to4. Néanmoins, il est nécessaire d'installer des noeuds en double pile pour mettre en place les tunnels, et les problèmes de MTU subsistent.
Niveau 3 : Analyser / Résoudre
(2ou 1 questions)
Explications :
- Le RFC 3056 définit, pour un site connecté à un tunnel 6to4, un préfixe IPv6 sur 48 bits, obtenu en agrégeant le préfixe 2002::/16 et l'adresse IPv4 du routeur en bordure. Dans cet exemple, l'adresse IPv4 du routeur de bordure s'écrit c0.00.02.64 en notation hexadécimale pointée, ce qui définit le préfixe IPv6 2002:c000:264::/48.
- Le préfixe IPv6 spécifié par le RFC 5969 est obtenu en agrégeant le préfixe IPv6 de l'opérateur (32 bits) et la partie significative des adresses IPv4 des 6rd CE (20 bits). Dans le site, il y a les 12 premiers bits qui ne changent pas. Il y a donc que 20 bits qui vont servir que l'on qualifie de significatifs. Ces 12 premiers bits n'ont pas besoin d'etre repris dans les adresses IPv6. A partir de là, le préfixe IPv6 se définit sur une longueur de 52 bits (32+20), et il reste donc 12 bits (=64-52) au titre du SID pour les CE.