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(Activité 26 : Etudiez le fonctionnement du protocole d’IPv6)
(Etape 0: Démarrage de la plateforme)
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Revision as of 20:38, 4 June 2019

Activité 26 : Etudiez le fonctionnement du protocole d’IPv6

Après avoir vu comment un réseau en IPv6 s'utilise dans la première activité pratique, dans cette seconde activité pratique, nous allons voir comment il fonctionne. Vous pourrez ainsi constater que les principes de son fonctionnement sont très similaire à ceux d'IPv4. Nos objectifs sont ici :

  • mettre en oeuvre une capture de paquets IPv6,
  • analyser le format des paquets IPv6,
  • découvrir le routage des paquets dans un réseau IPv6,
  • observer la fragmentation d'un paquet IPv6

Les différentes étapes dans cette activité vont vous permettre d'observer les communications locales au lien et des communications impliquant plusieurs liens. Le réseau de la plateforme est similaire à celui de l'activité précédente comme le montre la figure 1. Il comporte 4 noeuds et repose uniquement sur IPv6. Un serveur web est installé et configuré sur l'hôte appelé PC-2. Un serveur DNS est également installé sur PC-2.

Figure 1: Topologie du réseau étudié.


Le support vous donne l'ensemble des opérations à réaliser pour aller jusqu'au bout de l'activité. Vous trouverez un résumé de ces commandes dans le Manuel Apprenant disponible dans l'onglet documentation du cours Objectif IPv6 du site de FUN.

Etape 0: Démarrage de la plateforme

Démarrer la machine virtuelle "MOOC_IPv6_Lab_Session3". Une fois que la machine virtuelle Debian a démarré, vous voyez, sur le bureau, des dossiers prêts pour les travaux pratiques des séquences 1 à 4.

Pour l'adapter à la taille de votre écran : clic-droit sur le bureau - Modifier l'arrière plan du bureau - choisir la flèche en haut à gauche. Dans la section Matériel, choisir écran puis choisir affichage inconnu. Enfin, appliquer la taille la mieux adaptée à votre écran, puis conserver les modifications si cela convient.

Double-cliquer sur le dossier "MOOC_IPV6_TP2", puis sur l'icône "TP2_Etape0"

Attendre que la fenêtre TP_IPv6.gns3 -GNS3 apparaisse à l'écran comme présentée par la figure 2. Double cliquer sur la barre de titre de cette fenêtre pour qu'elle occupe la totalité de votre écran. Si besoin, vous pouvez ensuite recentrer l'image de la topologie dans la fenêtre centrale avec les boutons ascenseurs horizontal et vertical.

Figure 2: Ecran de GNS3

Identification des liens physiques

Il est possible d'afficher les numéros des interfaces des équipements représentés sur la maquette, appuyer sur le bouton carré "a b c" situé juste en dessous du menu déroulant Device.

Une fois que vous aurez bien identifié les numéros d'interfaces des 6 liaisons, nous pouvons constater ceci :

  • PC1 - SW2 - R1 : les interfaces eth0 de PC1 et R1 sont reliées à travers le commutateur Ethernet SW2.
  • R1 - SW1 - R2 : les interfaces eth1 de R1 et R2 sont reliées à travers un commutateur Ethernet SW1.
  • PC2 - SW3 - R2 : les interfaces eth0 de PC2 et R2 sont reliées à travers un commutateur Ethernet SW3.

Activation des équipements

Si tout est correct, vous pouvez activer les équipements du réseau dans GNS3, à l'aide du bouton triangulaire vert démarrer "Start/Resume all devices".

Dans la fenêtre centrale les témoins verts des liens indiquent que les équipements démarrent, et sur la droite la fenêtre "Topology Summary" montre aussi les témoins verts des équipements réseaux.

Lorsque tous les noeuds sont actifs, il faut cliquer sur le bouton "Console connect to all devices" symbolisé par >_ situé à gauche du bouton triangulaire vert, juste en dessous du menu déroulant "Annotate". Ainsi vous aller faire apparaitre les consoles de contrôle pour les routeurs et pour les hôtes comme le montre la figure 3.

Les consoles de contrôle dites CLI (Command Line Interface) affichent le démarrage des différents équipements réseaux. Notons que le démarrage des PC est plus rapide que celui des routeurs (le temps de démarrage dépendant des capacités de votre machine: compter quelques minutes). Comptez entre trois et dix minutes, parfois plus. Une fois que tous les noeuds ont leur console avec l'invite pour se connecter comme le montre la figure 4, votre plateforme de réseau est dorénavant opérationnelle.

Figure 3: Ecran GNS3 avec les interfaces CLI.

Arrêt/Pause de GNS3

Au besoin vous pouvez aussi figer l'exécution des équipements avec le bouton Pause "Suspend All devices", voire arrêter les équipements avec le bouton Stop "Stop All devices".

Faire CTRL+S si vous souhaitez sauvegarder l'état des équipements. Pour quitter proprement GNS3, faire CTRL+Q ou faire, avec le menu déroulant File, l'action Quit.

Etape 1: Format d'un paquet

Nous allons procéder à un échange en UDP entre un client sur PC-1 et un serveur positionné sur R1.

Pour ouvrir une session sur le routeur R1, les identifiants/mots de passe sont vyos/vyos. (Aucun echo de caractère n'est proposé lorsqu'on saisi le mot de passe).

Récupérer l'adresse ULA de l'interface eth0 de R1. Elle servira par la suite au client à joindre le serveur.

vyos@vyos:~$ show interfaces ethernet eth0

Puis nous allons activer un serveur sur le noeud R1. Ceci s'effectue par la commande nc6 (netcat6). Le serveur est en écoute sur le port 4500. Le numéro de port est arbitraire. Il sert à indiquer au protocole UDP de faire suivre les données reçues sur ce port à la commande nc6.

vyos@vyos:~$ nc6 -l -v -n -u -p 4500

Pour vous loguer sur l'hôte PC-1, les identifiants/mots de passe sont apprenant'/'. (Pas de mot de passe).

Vérifiez la configuration réseau

apprenant@MOOCIPv6:~$ ifconfig

Il nous reste maintenant à démarrer la version cliente de nc6 sur PC-1:

apprenant@MOOCIPv6:~$ nc6 -n -v -u ADDR6-ULA 4500

en remplaçant ADDR6-ULA par l'adresse du serveur que vous avez noté en affichant les adresses de l'interface eth0 de R1.

Pour étudier ce qui circule sur le support, nous allons mettre en oeuvre une capture de réseau. La plateforme dispose de l'analyseur de protocoles Wireshark. Pour effectuer une capture, il est possible de l'utiliser sur les points de connexions symbolisés par un point vert sur la topologie.

Pour lancer une capture, allez dans la fenêtre à droite "Topology Summary", puis appuyez sur le + d'un élément réseau. Choisissez une interface : elle passe en rouge sur la fenêtre centrale. Ensuite, avec un clic-droit, vous pouvez lancer une capture sur ce lien en choisissant "Start capture".

L'arrêt des captures est possible, toujours depuis cette fenêtre "Topology Summary", en choisissant "Stop all captures".

Vous pouvez réaliser ainsi une capture des paquets circulant sur un lien lors d'une communication entre un client et un serveur.

Le déroulement des actions est le suivant:

  • Activer Wireshark sur VyOS-Router-1 avec le lien e0<->1SW2.

Allez dans la fenêtre "Topology Summary" puis appuyez sur le + de VyOS-Router-1. Cliquez sur le lien e0<->1SW2 puis clic-droit et choisissez "Start capture".

  • Transférer des données depuis PC-1

Dans le client actif sur PC-1, entrer des caractères puis valider les pour les envoyer au serveur.

  • Arrêter le transfert par la combinaison CTRL+C.
  • Prenez soin d'arrêter la capture avant d'aller explorer le résultat de l'analyse : dans la fenêtre "Topology Summary", sous VyOS-Router-1, cliquez sur le lien e0<->1SW2 puis clic-droit et choisissez "Stop capture".

Dans la séquence des paquets, retrouver celui qui comporte un message UDP à destination du port 4500.

Vous pouvez explorer les différents champs de l'en-tête du paquet IPv6 pour répondre aux questions suivantes:

  • Quelle est la valeur du champ Hop Limit ?
  • Quel est le type de l'adresse source utilisée ?
  • Quelle est la valeur du champ Next Header ?
  • Quelle est la longueur des données utiles du paquet ?

Enfin pour terminer cette analyse de cette capture du paquet IPv6, vous pouvez également explorer les différents champs de la trame Ethernet encapsulant le paquet IPv6. Vous devriez voir la valeur du champ EtherType à 0x86dd indiquant que la trame Ethernet contient un paquet IPv6.

Etats de la communication

Lorsqu'il y a un noeud qui a des processus qui communiquent. Il y a des états qui se créent. Nous pouvons consulter ses états par la commande netstat sur un PC. A titre d'exemple, démarrer un serveur TCP avec nc6 sur R1:

vyos@vyos:~$ nc6 -l -v -n -p 4500

puis sur PC-1, démarrer un client en arrière plan (à l'aide du caractère "&" en fin de ligne):

apprenant@MOOCIPv6:~$ nc6 -n -v ADDR6-ULA 4500 & 

Sur le client vous pouvez maintenant vérifier qu'il existe bien une connexion d'établie:

apprenant@MOOCIPv6:~$ netstat -nt

Une connexion existe avec le serveur sur le port 4500. Vous pouvez aussi vérifier le numéro de port du coté du client.

Etape 2: Routage et acheminement d'un paquet

Les échanges sont possibles entre noeuds en passant par des routeurs si ces derniers sont capables de déterminer la route pour joindre la destination. A cet effet, les routeurs possèdent une table de routage qui contient les informations nécessaires pour acheminer un paquet vers sa destination.

Observation d'une table de routage

La consultation de la table de routage de R1 s'effectue par la commande

vyos@r1:~$ show ipv6 route

ou bien

vyos@r2:~$ vtysh
r2# sh ipv6 route
r2# exit
vyos@r2:~$

La table de routage de PC-2 est obtenue soit par la commande

root@PC-2::c2:~# ip -6 route show

ou la commande

root@PC-2::c2 netstat -6 -nr

Nota : pour améliorer la lisibilité de la table de routage de PC2, vous serez peut être amené à agrandir la fenêtre de la console avant de lancer la commande précédente, de manière à afficher une entrée de la table de routage par ligne.

Vous remarquerez qu'il y a deux routes pour une remise directe. Il s'agit des routes dont la destination partage le même préfixe que la source sur 64 bits. Enfin une troisième route passe par eth0, il s'agit de la route par défaut notée ::/0 ou default. Cette route indique une remise indirecte.

Si nous voulons faire apparaitre la route prise pour aller de PC-2 à R1, nous disposons de la commande traceroute6:

root@PC-2:~$ traceroute6 -n  fd75:e4d9:cb77::1

Naturellement vous reconnaissez l'adresse IPv6 de R2 puis celle de R1. Cet affichage indique la route prise pour joindre R1 mais également que R1 est accessible par l'adresse alloué à eth1.

Analyse de la route pour atteindre le serveur web

L'hôte sur le PC-1 comporte l'utilitaire web cURL (client URL Request Library). Ce dernier permet de consulter les pages hébergées sur le serveur web SRV-3. Sur le terminal de PC-1, entrer la commande de téléchargement :

root@PC-1::c1:~# curl  -6 http://[fd75:e4d9:cb77:3::c3]

Oups, vous devez voir rien arriver. Vous pouvez interrompre l'attente avec la conbinaison de touches (CTRL+C).

.
.
. CTRL+C

Nous avons ici un problème de connectivité entre PC-1 et SRV-3. Voyons voir d'où viens le problème.

Commençons par vérifier que la source et la destination ont bien une adresse IPv6, sur PC-1 et SRV-3 faire l'affichage des adresses alloués sur l'interface eth0: sur PC-1

root@PC-1::c1:~# ip -6 addr show eth0

sur SRV-3

root@SRV-3::c3:~# ip -6 addr show eth0

Si au niveau des adresses tout est normal. Regardons, si PC-1 et PC-2 ont bien tous les deux une route par défaut:

root@PC-1::c1:~# route -A inet6 -n
root@SRV-3::c3:~# route -A inet6 -n

Un affichage comportant la ligne ci-dessous indique qu'il y a une route par défaut. L'adresse du Next Hop doit être l'adresse IPv6 du routeur local.

::/0              fd75:e4d9:cb77:1::1    UG  1024   1   0 eth0    

Voyons maintenant au niveau de la route, commençons par afficher la route pour atteindre SRV-3 depuis PC-1:

root@PC-1::c1:~# traceroute6 -n fd75:e4d9:cb77:3::c3
traceroute to fd75:e4d9:cb77:3::c3 (fd75:e4d9:cb77:3::c3), 30 hops max, 80 byte packets
 1  fd75:e4d9:cb77:1::1 (fd75:e4d9:cb77:1::1)  1.119 ms  3.771 ms  3.865 ms
 2  * * *
 3  * * *
 4  * * *
 .
 .
 .
30  * * *
root@PC-1::c1:~#
  

Le résultat montre que la route s'arrête après le routeur R1. Recommençons le test mais depuis SRV-3 cette fois-ci pour atteindre PC-1

root@SRV-3::c3:~# traceroute6 -n fd75:e4d9:cb77:1:c1
traceroute to fd75:e4d9:cb77:1::c1 (fd75:e4d9:cb77:1::c1), 30 hops max, 80 byte packets
1  fd75:e4d9:cb77:3::3 (fd75:e4d9:cb77:3::3)  4.657 ms !N  6.011 ms !N  6.400 ms !N
root@SRV-3::c3:~#

Cette fois-ci, le résultat montre que la route s'arrête après R2. Il y a donc une erreur entre les routeurs R1 et R2.

Regardons ce qui circule sur le lien d'infrastructure. Pour cela démarrons une capture de réseau sur un point de connexion symbolisé par un point vert sur la topologie. Nous retiendrons l'interface eth1 du routeur R2 ou R1.

Après avoir surligné le lien d'interconnexion entre R1 et R2, faire un clic droit et lancer la capture wireshark avec Start capture

Depuis le terminal de PC-1, lancer un traceroute vers SRV-3.

root@PC-1::c1:~# traceroute6 -n fd75:e4d9:cb77:3::c3
traceroute to fd75:e4d9:cb77:3::c3 (fd75:e4d9:cb77:3::c3), 30 hops max, 80 byte packets
 1  fd75:e4d9:cb77:1::1 (fd75:e4d9:cb77:1::1)  1.119 ms  3.771 ms  3.865 ms
 2  * * *
 3  * * *
 4  * * *
 .
 .
 .
CTRL+C
root@PC-1::c1:~#

Prenez soin d'arrêter la capture avant d'aller explorer le résultat de l'analyse, pour cela en revenant sur la présentation Topologie, surligner la loupe qui est présente sur le lient d'interconnexion, puis clic-droit et chosissez Stop capture.

Vous pouvez maintenant analyser les messages échangés sur le lien R1-R2. Première remarque, le message de requête émis par la commande traceroute sur PC-1 arrive bien jusqu'à R2. Seconde remarque, on ne voit pas sur la capture une réponse émise suite à la reqùête. En somme, le routeur R2 reçoit un paquet IPv6 mais n'émet pas de paquet à destination de PC-1. Regardons alors le contenu de la table de routage de R2:

vyos@r2:~$ show ipv6 route
Codes: K - kernel route, C - connected, S - static, R - RIPng,
       O - OSPFv3, I - IS-IS, B - BGP, N - NHRP, T - Table,
       v - VNC, V - VNC-Direct, A - Babel, D - SHARP, F - PBR,
       f - OpenFabric,
       > - selected route, * - FIB route

C>* fd75:e4d9:cb77::/64 is directly connected, eth1, 02:48:50
C>* fd75:e4d9:cb77:2::/64 is directly connected, eth0, 02:48:51
C>* fd75:e4d9:cb77:3::/64 is directly connected, eth3, 02:48:49
C * fe80::/64 is directly connected, eth3, 02:48:49
C * fe80::/64 is directly connected, eth1, 02:48:50
C * fe80::/64 is directly connected, eth0, 02:48:51
C>* fe80::/64 is directly connected, eth2, 02:48:53
vyos@r2:~$

Le préfixe de l'adresse de PC-1 est fd75:e4d9:cb77:1::/64. On constate qu'il manque la route pour joindre le réseau Net 1 de préfixe fd75:e4d9:cb77:1::/64. La configuration de R2 est incomplète, il manque une route et c'est donc la raison du dysfonctionnement constaté. Corrigeons ce défaut en ajoutant la route manquante dans R2:

vyos@r2:~$ vtysh

Hello, this is FRRouting (version 7.0).
Copyright 1996-2005 Kunihiro Ishiguro, et al.

r2# conf t
r2(config)# ipv6 route fd75:e4d9:cb77:1::/64 fd75:e4d9:cb77::1 eth1
r2(config)# end
r2# copy run start
Note: this version of vtysh never writes vtysh.conf
Building Configuration...
Warning: /etc/frr/frr.conf.sav unlink failed
Integrated configuration saved to /etc/frr/frr.conf
[OK]
r2# show ipv6 route
Codes: K - kernel route, C - connected, S - static, R - RIPng,
       O - OSPFv3, I - IS-IS, B - BGP, N - NHRP, T - Table,
       v - VNC, V - VNC-Direct, A - Babel, D - SHARP, F - PBR,
       f - OpenFabric,
       > - selected route, * - FIB route

C>* fd75:e4d9:cb77::/64 is directly connected, eth1, 03:03:51
S>* fd75:e4d9:cb77:1::/64 [1/0] via fd75:e4d9:cb77::1, eth1, 00:00:25
C>* fd75:e4d9:cb77:2::/64 is directly connected, eth0, 03:03:52
C>* fd75:e4d9:cb77:3::/64 is directly connected, eth3, 03:03:50
C * fe80::/64 is directly connected, eth3, 03:03:50
C * fe80::/64 is directly connected, eth1, 03:03:51
C * fe80::/64 is directly connected, eth0, 03:03:52
C>* fe80::/64 is directly connected, eth2, 03:03:54
r2# 

Une route statique vers le réseau Net1 est maintenant visible dans la table de routage. Vérifions maintenant si le client sur PC-1 arrive à joindre le serveur web sur SRV-3 :

root@PC-1::c1:~# traceroute6 fd75:e4d9:cb77:3::c3 
traceroute to fd75:e4d9:cb77:3::c3 (fd75:e4d9:cb77:3::c3), 30 hops max, 80 byte packets
 1  fd75:e4d9:cb77:1::1 (fd75:e4d9:cb77:1::1)  8.846 ms  16.619 ms  17.164 ms
 2  fd75:e4d9:cb77::2 (fd75:e4d9:cb77::2)  24.339 ms  25.307 ms  31.630 ms
 3  fd75:e4d9:cb77:3::c3 (fd75:e4d9:cb77:3::c3)  32.021 ms  32.742 ms  33.043 ms
root@PC-1::c1:~#

Maintenant que le routage fonctionne, testons le service web :

root@PC-1::c1:~# curl -6 http://[fd75:e4d9:cb77:3::c3]
<!DOCTYPE html>
<html>
.
.
.
</html>
root@PC-1::c1:~# 

Cela marche, le code source de la page HTML d'index est téléchargé. Nous avons bien corrigé le défaut.

Etape 3: Fonction de fragmentation

Nous allons terminer cette activité pratique en illustrant la fonction de fragmentation d'IPv6. Le cours rappelle que la fragmentation est faite par la source quand un paquet IPv6 a une taille supérieure à la taille que peut contenir une trame autrement dit quand le paquet IPv6 a une taille supérieure à la MTU du lien en sortie.

Au moyen de la commande ping6 entre PC-1 et PC-2, nous allons demander à émettre un paquet d'une longueur de 2000 octets. Pour les besoins de l'exercice, nous demandons à réduire la MTU à 1500 octets à l'interface eth1 de R1. Passer en mode configuration, et effectuer les modifications:

vyos@r1:~$ configure
[edit]
vyos@r1# set interfaces ethernet eth1 mtu 1500
[edit]
vyos@r1# commit;save
Saving configuration to '/config/config.boot'...
Done
[edit]
vyos@r1#

Lancer une capture de paquets IPv6, en surlignant le lien d'interconnexion entre R1 et R2 puis clic-droit et choisir Start capture.

Testez la connectivité entre PC-1 et PC-2

Depuis le terminal de PC-1, essayez de joindre PC-2.

root@PC-1::c1:~# ping6 -c 3 -n -s 2000 -M want fd75:e4d9:cb77:2::c2
PING fd75:e4d9:cb77:2::c2(fd75:e4d9:cb77:2::c2) 2000 data bytes
2008 bytes from fd75:e4d9:cb77:2::c2: icmp_seq=1 ttl=62 time=9.49 ms
2008 bytes from fd75:e4d9:cb77:2::c2: icmp_seq=2 ttl=62 time=3.82 ms
2008 bytes from fd75:e4d9:cb77:2::c2: icmp_seq=3 ttl=62 time=29.6 ms

--- fd75:e4d9:cb77:2::c2 ping statistics ---
3 packets transmitted, 3 received, 0% packet loss, time 2004ms
rtt min/avg/max/mdev = 3.829/14.330/29.671/11.091 ms
root@PC-1::c1:~#


Prenez soin d'arrêter la capture avant d'aller explorer le résultat de l'analyse , pour cela en revenant sur la présentation de la topologie, surlignez l'icône loupe qui est présent sur le lien d'interconnexion puis clic-droit et choisissez Stop capture.

Analyse de la fragmentation

Vous pouvez miantenant analyser les messages échangés sur le lien R1-R2.

Analysez les paquets capturés, et concentrez-vous sur le champ Next Header ainsi que sur le codage de l'extension Fragmentation.

Figure: Capture Fragmentation

Pouvez-vous expliquer pourquoi il faut 2 paquets IPv6 pour transporter le message de requête ICMPv6 ?

Quelle est la taille des données transportées dans chaque paquet ?

Quelle est la taille de l'entête IPv6 dans ce cas ?

Arrêt/Pause du simulateur

Au besoin vous pouvez aussi figer l'exécution des équipements avec le bouton Pause Suspend All devices, voire arrêter la simulation avec le bouton Stop Stop All devices. Pour sortir proprement du simulateur, faire CTRL+S si vous souhaitez sauvegarder l'état de votre simulation,et CTRL+Q ou faire, avec le menu déroulant File et l'action Quit.

Conclusion

Grâce à cette deuxième séquence du Mooc IPv6 vous avez découvert et appréhendé différents aspects du protocole:

  • Après avoir passé en revue le format de l’en-tête des paquets IPv6,
  • Vous avez compris l'importance des mécanismes d’encapsulation,
  • Vous avez intégré les principes de routage,
  • Vous avez appréhendé les extensions de l’en-tête IPv6
  • Enfin après avoir mis en oeuvre une configuration simplifiée

Dorénavant vous êtes aptes à approfondir d'autres mécanismes importants pour faciliter l'intégration du protocole dans toutes les infrastructures où IPv6 sera utile d'être déployer. C'est bien ce que vous allez découvrir dans les prochaines séquences.

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