Difference between revisions of "MOOC:Auto-eval Act42-doc"
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# L'établissement de connexions en série, comme préconisé par le RFC 6724 n'est pas optimal, car le constat de l'échec en IPv6 peut être long. L'établissement de connexions en parallèle présente l'inconvénient de consommer des numéros de ports. C'est pour contourner ces deux problèmes que le RFC 6555 propose de tenter d'établir d'abord une connexion IPv6, puis, quelques centaines de millisecondes plus tard, d'essayer en IPv4 en cas d'échec. | # L'établissement de connexions en série, comme préconisé par le RFC 6724 n'est pas optimal, car le constat de l'échec en IPv6 peut être long. L'établissement de connexions en parallèle présente l'inconvénient de consommer des numéros de ports. C'est pour contourner ces deux problèmes que le RFC 6555 propose de tenter d'établir d'abord une connexion IPv6, puis, quelques centaines de millisecondes plus tard, d'essayer en IPv4 en cas d'échec. | ||
− | # Une adresse IPv6 mappant une adresse IPv4 est obtenue en concaténant le préfixe ::FFFF/96 et l'adresse IPv4. Cette adresse peut être notée de façon classique (hextets séparés par le symbole : ) où l'adresse IPv4 est alors écrite en base 16, ou alors en conservant l'écriture décimale pointée pour l'adresse IPv4, en fin d'adresse IPv6. | + | # Une adresse IPv6 ''mappant'' une adresse IPv4 est obtenue en concaténant le préfixe ::FFFF:0:0/96 et l'adresse IPv4. Cette adresse peut être notée de façon classique (hextets séparés par le symbole : ) où l'adresse IPv4 est alors écrite en base 16, ou alors en conservant l'écriture décimale pointée pour l'adresse IPv4, en fin d'adresse IPv6. |
# En IPv6, il est recommandé d'utiliser un préfixe de lien sur 64 bits (pour chaque noeud). Si l'entreprise obtient un préfixe sur 48 bits, il lui reste donc 16 bits pour les identifiants des sous-réseaux (SID). Or, dans son plan initial en IPv4, les sous-réseaux sont précisément codés sur 16 bits (24-8=16). L'administrateur réseau peut donc conserver son découpage en sous-réseaux. | # En IPv6, il est recommandé d'utiliser un préfixe de lien sur 64 bits (pour chaque noeud). Si l'entreprise obtient un préfixe sur 48 bits, il lui reste donc 16 bits pour les identifiants des sous-réseaux (SID). Or, dans son plan initial en IPv4, les sous-réseaux sont précisément codés sur 16 bits (24-8=16). L'administrateur réseau peut donc conserver son découpage en sous-réseaux. |
Revision as of 16:19, 23 March 2016
Niveau 1 : Reconnaitre / Identifier
(4 questions)
Explications
- Un noeud en double pile doit être pourvu d'une adresse IPv4, et d'une adresse IPv6. Cette technique ne permet donc pas de régler le problème de pénurie d'adresses IPv4.
- Un enregistrement A pointe un domaine vers une adresse IPv4. L'enregistrement AAAA est semblable à l'enregistrement A, mais au lieu de pointer vers une adresse IPv4, il pointe vers une adresse IPv6.
- L'intégration de IPv6 doit être transparente pour l'utilisateur : un serveur en double pile doit donc être identifié par un nom d'hôte unique, mais être enregistré avec ses deux adresses IP (v4 et v6) dans le DNS. Le serveur de noms renverra ces deux adresses, via les enregistrements (Ressource Record) de type A et de type AAAA.
Niveau 2 : Comprendre / Appliquer
(3 questions)
Explications
- L'établissement de connexions en série, comme préconisé par le RFC 6724 n'est pas optimal, car le constat de l'échec en IPv6 peut être long. L'établissement de connexions en parallèle présente l'inconvénient de consommer des numéros de ports. C'est pour contourner ces deux problèmes que le RFC 6555 propose de tenter d'établir d'abord une connexion IPv6, puis, quelques centaines de millisecondes plus tard, d'essayer en IPv4 en cas d'échec.
- Une adresse IPv6 mappant une adresse IPv4 est obtenue en concaténant le préfixe ::FFFF:0:0/96 et l'adresse IPv4. Cette adresse peut être notée de façon classique (hextets séparés par le symbole : ) où l'adresse IPv4 est alors écrite en base 16, ou alors en conservant l'écriture décimale pointée pour l'adresse IPv4, en fin d'adresse IPv6.
- En IPv6, il est recommandé d'utiliser un préfixe de lien sur 64 bits (pour chaque noeud). Si l'entreprise obtient un préfixe sur 48 bits, il lui reste donc 16 bits pour les identifiants des sous-réseaux (SID). Or, dans son plan initial en IPv4, les sous-réseaux sont précisément codés sur 16 bits (24-8=16). L'administrateur réseau peut donc conserver son découpage en sous-réseaux.