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Il peut y avoir 1, 2, 3 ou 4 bonnes réponses, si une seule mauvaise est cochée, elle annule la (ou les) bonne(s)  réponse(s)
 
Il peut y avoir 1, 2, 3 ou 4 bonnes réponses, si une seule mauvaise est cochée, elle annule la (ou les) bonne(s)  réponse(s)
  
== Niveau 1 : Reconnaitre / Identifier ==
 
  
 
<quiz display=simple>
 
<quiz display=simple>
  
{Le CRC est : (1 réponse possible)
+
{Quel impact a le temps de calcul du CRC au niveau 2 ?
|type="()"}
+
|type="[]"}
- un code de vérification pour détecter les erreurs au niveau physique
+
- énorme, cela augmente la latence de la transmission
+ un code de vérification pour détecter les erreurs au niveau liaison
+
+ Aucun c'est le coupleur qui le fait à la volée
- une somme de contrôle utilisée pour détecter les erreurs au niveau réseau
+
- Aucune importance, les routeurs corrigent les CRC à la volée
- une somme de contrôle utilisée pour détecter les erreurs au niveau transport
+
- Ce calcul est optionnel, et n'est que rarement employé de nos jours
  
{Le checksum est : (1 réponse possible)
 
|type="()"}
 
- un code de vérification pour détecter les erreurs au niveau physique
 
- un code de vérification pour détecter les erreurs au niveau liaison
 
- une somme de contrôle utilisée pour détecter les erreurs au niveau réseau
 
+ une somme de contrôle utilisée pour détecter les erreurs au niveau transport
 
  
</quiz>
+
{Est ce que le CRC de niveau 2 est l'arme absolue pour la détection des erreurs ?
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|type="[]"}
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- Oui, sinon inutile de l'inclure à tous les niveaux
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+ Non, il est nécessaire de contrôler l'intégrité au niveau supérieur
 +
- peu importe, l'application corrige
 +
- IPv6 intègre la correction d'erreur
  
== Niveau 2 : Comprendre / Appliquer ==
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{La taille de la MTU de niveau 2 ?
 +
|type="[]"}
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+ d'au moins 1280 octets est fortement conseillée
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- peu importe la taille maximum, la fragmentation est intégrée d'emblée
 +
- est désormais adaptative dans les systèmes ayant le label IPv6 Ready
 +
- doit être absolument identique sur tout le parcours des paquets
  
<quiz display=simple>
 
  
{Une erreur de transmission due à une interférence au niveau physique sera détectée (1 réponse possible)
+
{Le temps de calcul du CRC de niveau 2 et supérieur impacte il le délai des échanges ?
|type="()"}
+
|type="[]"}
- au niveau physique
+
- Oui, d'autant plus que ce calcul est fait à différents niveaux
+ au niveau liaison
+
- Oui, car ce calcul est réalisé dans les couches intermédiaires
- au niveau réseau
+
+ Non car de nombreux coupleurs décharge les couches de protocoles de ce calcul
- au niveau transport
+
- ce calcul étant optionnel, aucun impact notoire n'est constaté
  
{Une erreur de transmission due à une mémoire corrompue sur un routeur sera détectée (1 réponse possible)
 
|type="()"}
 
- au niveau physique
 
- au niveau liaison
 
- au niveau réseau
 
+ au niveau transport
 
  
{Une en-tête IPv6 peut se trouver (2 réponses possibles)
+
 
 +
{Au niveau 4, les couches transport UDP et TCP ...
 
|type="[]"}
 
|type="[]"}
- au début d'une trame Ethernet
+
+ intègrent l'entête IPv6 dans le calcul d'intégrité du CRC
- entre une en-tête Ethernet et une autre en-tête Ethernet
+
- combinent n° de port, numéro de séquence et accusé de réception
+ entre une en-tête Ethernet et une en-tête TCP
+
- s'adaptent dynamiquement aux besoins applicatifs
+ entre une en-tête IP et une en-tête TCP
+
- sont prises en compte par les routeurs de transit
  
 
</quiz>
 
</quiz>
  
== Niveau 3 : Analyser / Résoudre ==
+
=== Explications : ===
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*1 Le calcul du CRC est réalisé au niveau 2 par un circuit ASIC du coupleur, ce traitement se fait à la volée, et aucun ralentissement n'est notoire. De plus de nombreux coupleurs récents proposent de décharger les couches de niveau 3 et 4. Ce qui permet d'accélérer ces calculs et donc d'optimiser la consommation CPU des systèmes d'exploitation.
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*2 Le calcul de CRC au niveau 2 permet d'écarter des trames qui auraient subies des perturbations pendant le trajet sur les supports physiques, mais ceci n'est pas suffisant, car on peut aisément imaginer que si un ou plusieurs paquets ont été perdus au cours du trajet, seules les couches supérieures seront à même de réaliser les traitements nécessaires à la détection des paquets non acheminés. Si le calcul de CRC n'est pas présent au niveau 3, il est nécessaire au niveau 4, on considère que la couche application récupère un flux fiable au delà du niveau transport.
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 +
*3 Une taille de MTU de 1280 est fortement conseillée, car le mécanisme de fragmentation n'est pas déclenché systématiquement. La taille de MTU peut être différente sur chaque liaison intermédiaire.Aucun label IPv6 ready n'a été mis en place pour l'instant.
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 +
*4 Le calcul du CRC est réalisé au niveau 2 par un circuit ASIC du coupleur, ce traitement se fait à la volée, et aucun ralentissement n'est notoire. De plus de nombreux coupleurs récents proposent de décharger les couches de niveau 3 et 4. Ce qui permet d'accélérer ces calculs et donc d'optimiser la consommation CPU des systèmes d'exploitation.
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*5 Les couches de tranport intègrent l'en-tête IPv6 dans le calcul du CRC de niveau 4. Ceci assurent une indépendance des applications et simplifient le traitement des routeurs sur le trajet emprunté dans le réseau.

Latest revision as of 09:03, 14 April 2016

Il peut y avoir 1, 2, 3 ou 4 bonnes réponses, si une seule mauvaise est cochée, elle annule la (ou les) bonne(s) réponse(s)


1. Quel impact a le temps de calcul du CRC au niveau 2 ?

énorme, cela augmente la latence de la transmission
Aucun c'est le coupleur qui le fait à la volée
Aucune importance, les routeurs corrigent les CRC à la volée
Ce calcul est optionnel, et n'est que rarement employé de nos jours

2. Est ce que le CRC de niveau 2 est l'arme absolue pour la détection des erreurs ?

Oui, sinon inutile de l'inclure à tous les niveaux
Non, il est nécessaire de contrôler l'intégrité au niveau supérieur
peu importe, l'application corrige
IPv6 intègre la correction d'erreur

3. La taille de la MTU de niveau 2 ?

d'au moins 1280 octets est fortement conseillée
peu importe la taille maximum, la fragmentation est intégrée d'emblée
est désormais adaptative dans les systèmes ayant le label IPv6 Ready
doit être absolument identique sur tout le parcours des paquets

4. Le temps de calcul du CRC de niveau 2 et supérieur impacte il le délai des échanges ?

Oui, d'autant plus que ce calcul est fait à différents niveaux
Oui, car ce calcul est réalisé dans les couches intermédiaires
Non car de nombreux coupleurs décharge les couches de protocoles de ce calcul
ce calcul étant optionnel, aucun impact notoire n'est constaté

5. Au niveau 4, les couches transport UDP et TCP ...

intègrent l'entête IPv6 dans le calcul d'intégrité du CRC
combinent n° de port, numéro de séquence et accusé de réception
s'adaptent dynamiquement aux besoins applicatifs
sont prises en compte par les routeurs de transit

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Explications :

  • 1 Le calcul du CRC est réalisé au niveau 2 par un circuit ASIC du coupleur, ce traitement se fait à la volée, et aucun ralentissement n'est notoire. De plus de nombreux coupleurs récents proposent de décharger les couches de niveau 3 et 4. Ce qui permet d'accélérer ces calculs et donc d'optimiser la consommation CPU des systèmes d'exploitation.
  • 2 Le calcul de CRC au niveau 2 permet d'écarter des trames qui auraient subies des perturbations pendant le trajet sur les supports physiques, mais ceci n'est pas suffisant, car on peut aisément imaginer que si un ou plusieurs paquets ont été perdus au cours du trajet, seules les couches supérieures seront à même de réaliser les traitements nécessaires à la détection des paquets non acheminés. Si le calcul de CRC n'est pas présent au niveau 3, il est nécessaire au niveau 4, on considère que la couche application récupère un flux fiable au delà du niveau transport.
  • 3 Une taille de MTU de 1280 est fortement conseillée, car le mécanisme de fragmentation n'est pas déclenché systématiquement. La taille de MTU peut être différente sur chaque liaison intermédiaire.Aucun label IPv6 ready n'a été mis en place pour l'instant.
  • 4 Le calcul du CRC est réalisé au niveau 2 par un circuit ASIC du coupleur, ce traitement se fait à la volée, et aucun ralentissement n'est notoire. De plus de nombreux coupleurs récents proposent de décharger les couches de niveau 3 et 4. Ce qui permet d'accélérer ces calculs et donc d'optimiser la consommation CPU des systèmes d'exploitation.
  • 5 Les couches de tranport intègrent l'en-tête IPv6 dans le calcul du CRC de niveau 4. Ceci assurent une indépendance des applications et simplifient le traitement des routeurs sur le trajet emprunté dans le réseau.
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